Très peu connu, le
Iaïdo est une discipline venue du Japon.
Jusqu’à présent,
juste quelques aïkidokas connaissaient cet art. Cette découverte s’effectua
lors d’un stage organisé par l’Aïkido Club Saint Privaden. Dirigé par Antoine
Guirao [4ème Dan d’Aïkido, diplômé d’Iaïdo
(CNK/FFFJDA)] ; les conseils de cet enseignent profitèrent à une
trentaine de pratiquants. Dix élèves du club nîmois furent de la partie dont
un futur candidat au 1er Dan de cet art.
En
fort développement en France (plus de 1 200 adeptes à ce jour), le Iaïdo
compte environ un million de pratiquant au Japon.
Le Iaïdo est rattaché depuis 1956 à
la Fédération
japonaise de kendo, et dix kata font d’ailleurs partie de l’enseignement du kendo.
Art martial à part
entière, le Iaïdo est l’art de dégainer, de tirer le sabre. Les exercices qui
sont pratiqués consistent à accomplir des séries
de Kihon (exercices de préparation) et des série de mouvements :
les Katas. Durant ces Katas, on tire le sabre pour faire face un adversaire
imaginaire avant de rengainer.
Excellent pour le développement
de la concentration, de la précision, de la maîtrise, du Shisei, du Ma-aï, du
Kamae, de la synchronisation et des points d’appuis au sol, le Iaïdo est un
sport complémentaire à l’Aïkido.
Le Iaïdo compte douze
Katas : de sa création jusque dans les années 1980, il en existait seulement
sept qui s’effectuaient au sol. Puis à partir des années 1980, trois autres
furent ajoutaient avec un toujours au sol et deux debout. Enfin, en 2001,
deux nouveaux ont été ajoutés debout.
Les stages se succèdent et leur importance se voit grandir en accueillant le samedi 31 mai 2008, des pratiquants de l'Aïkido Club Biterrois. Encore un moment de pratique qui rassemble 20 pratiquants autour des lames de Iaï.